INTERVIEW NATHALIE PECHALAT ET FABIAN BOURZAT

Charisme, sensibilité originalité, excellence et technicité, voici quelques uns des mots qui pourraient décrire Nathalie Pechalat et Fabian Bourzat. Ils sont les leaders de la danse sur glace en France et font partie des cinq meilleurs couples mondiaux. Septièmes des derniers Jeux Olympiques et quatrièmes des Championnats d'Europe, ils ont conclu la saison en beauté avec les Mondiaux à Turin, où ils ont obtenu leur meilleur résultat sur le libre. A moins de deux mois de la nouvelle saison, ils ont accepté de répondre à nos questions. 



Tout d'abord, comment vous sentez-vous après cette saison olympique et une tournée de galas à travers le monde?

Plutôt bien, la saison est finie mais la nouvelle recommence bientôt et l’ensemble de nos galas se sont bien passés.

Revenons sur votre saison riche en émotions et résultats, Comment jugez-vous votre performance sur ces Championnats du Monde qui sont venus clôturer cette saison ?

L’ensemble de la compétition a été plutôt bonne malgré une erreur dans les twizzles du programme court, mais nous étions surtout hyper contents de pouvoir repatiner notre programme sur le cirque!

Aujourd'hui et en particulier depuis l'arrêt de vos compatriotes Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, vous êtes les leaders français comment le vivez-vous?
 
Nous ne voyons actuellement pas la différence car nous sommes en pleine phase de préparation, on vous dira cela dans quelques mois. Nous sommes plein d’espoir pour cette nouvelle saison à venir.

Quels sont vos objectifs et les points sur lesquels vous allez travailler pour la saison à venir?

Tout tout tout et encore tout  !  Nous devons consolider nos points forts et faire de nos points faibles des atouts donc nous travaillerons en vue de cet objectif. Les objectifs étant la médaille d’or aux Europes et une médaille mondiale.

Lors de ces mondiaux, vous aviez choisi de reprendre votre libre de la saison passée pourquoi?

Une lassitude est venue après les JO car il s’agissait du point culminant de notre saison. Il nous fallait du renouveau pour nous remettre à travailler !!!

 


Quel souvenir gardez-vous de vos seconds Jeux Olympiques ?

De bien meilleures performances et de ce fait plus de satisfaction mais disons que nous espérons en dire davantage sur les prochains… et ramener quelque chose de brillant à la maison ;)

Que ressent-on lors d'un tel évènement ?

Beaucoup de fierté d’être présent ainsi qu’une énorme pression. L’attente de cet événement est extrêmement longue : Quatre ans de préparation, et la compétition est passée tellement vite ! C’était un plaisir en tout cas de patiner cette semaine là, à cet endroit !


Comment analysez-vous votre performance à Vancouver sur les trois programmes ?

Nous avons brillamment patiné la danse imposée ainsi que la danse originale. Mais le libre fut un peu plus difficile, il faut dire que nous ne l’avions jamais vraiment dominé cette saison : c’était un programme extrêmement difficile physiquement, de part son montage.

Comment avez-vous vécu à la fois sur le plan émotionnel et sportif ces championnats d'Europe qui arrivaient après cette blessure et avant les J.O. ?

Nous savions que nous manquions de préparation mais nous avons fait de notre mieux pour être présents sur cette dernière compétition afin de terminer notre préparation, pour les J.O. D’habitude et l’année prochaine, les Europe sont et seront une compétition importante mais l’année des JO, les objectifs sont bien différents. On a bien sur été déçus de passer une nouvelle fois à coté du podium, mais l’an prochain, promis, on prend notre revanche !!!

 


Après votre forfait du à votre problème à la cheville comment avez-vous travaillé pour revenir Fabian? Pour chacun, qu'est ce qui a été le moins facile pour vous durant cette période ?

Les périodes de blessures sont toujours difficiles, car le temps défile et le manque d’entraînement se fait sentir à chaque reprise. Il n’y avait pas grand chose à faire juste prendre du repos et c’est ce que nous avons fait.

Vous avez fini deuxièmes des deux Grands Prix et troisièmes de la finale face à  vos rivaux les plus sérieux, quel regard portez-vous sur cette belle performance ?

C'est “bien mais pas top”. La différence de niveaux entre eux et nous, était bien trop importante et maintenant il faut réduire l’écart. Bien sûr, nous étions fiers d’être pour la première fois sur un podium de la finale des grands prix.

Depuis que vous êtes partis a Moscou vous entraîner avec Sasha Zulin, qu'avez vous amélioré et développé ? Comment travaillez vous avec votre équipe au quotidien ?


Les russes ont dominé la danse sur glace pendant bien des années et aujourd’hui les patineurs du top 10 sont quasiment tous entraînés par des russes. Nous avons débarqué en Russie avec nos rêves et nos personnalités. Nos entraîneurs nous ont pris en main, tant sur le plan artistique que technique. Nous faisons beaucoup de danse classique par exemple... Oleg et Sasha ont sans cesse un oeil sur nous pendant les quatre heures d’entraînement quotidien que nous exécutons d’affilée. Physiquement c’est dur, mais ensuite on comprend à quel point ça nous sert. Nous sommes des adultes et nous savons ce que nous voulons, et la plupart du temps c'est ce qu’il nous faut pour y arriver, alors on discute avec nos entraîneurs avant de prendre nos décisions en commun. On a un vrai “échange”
 


D'après vous quelle est la différence entre l'approche russe et l'approche française de la danse sur glace?

La rigueur et la quantité de travail sont la clé ici.

Comment vous êtes-vous adapté a la vie moscovite ?
 

Plutôt bien, nous avons rencontré de nouvelles personnes et nous avons été bien intégré au sein de l’équipe de Sacha et Oleg. Mais c’est vrai que nos amis sont plutôt des européens !!! Pour ma part (Nathalie) j’ai pu poursuivre mes études à l’Académie de Finances de Moscou qui est un partenaire de mon école lyonnaise : l’EM Lyon.

Qu'est-ce qui vous plait le plus ici à Moscou et à l'inverse qu'est-ce qui vous manque?

C’est difficile à dire mais c’est une ville que nous avons envie de quitter au bout de 3 semaines sur place, mais qui nous manque quand nous en sommes loin plus de 3 semaines. C’est devenu de toutes façons notre “maison” (après l’avion bien entendu!!!!) Les gens sont froids au premier abord mais une fois qu’on les connaît, ce sont les plus serviables et plus généreux !!! La ville est magnifique! Seul bémol, les températures hivernales qui durent plus de 7 mois.

Le mental est un élément clé dans le sport, comment travaillez-vous pour les compétitions ?

La rigueur a l’entraînement restent essentiel. Quelque soit la pression a venir si nous avons fait nos programmes comme prévu, quelque soit notre état de forme ou les conditions. Il n’y a aucune question à se poser.

 


Pour vous, qu'est-ce qu'un champion?

Fabian : Un champion est avant tout quelqu’un de charismatique et pas seulement un BON sportif.

Nathalie : C’est un excellent technicien, un bosseur et quelqu’un qui amène son univers sur la glace

Quel regard portez-vous sur la danse sur glace d'aujourd'hui et quels sont pour vous les modèles intemporels de cette discipline ?

Torvill/Dean et les Duschenay assurément !! Aujourd’hui la discipline se tourne vers un aspect plus sportif qu’artistique mais c’est à nous (patineurs) de montrer que les deux sont encore faisable a la fois.

Vous avez participé à une tournée de galas, que tirez vous de cette expérience ? Comment les galas vous aident pour travailler le coté artistique de votre discipline ?

Les programmes que nous présentons en exhibition, sont fait pour le public avec beaucoup plus de jeux avec eux. On ne pense pas “technique” mais “plaisir et partage”. Ce qui est important c’est les rencontres, avec le public mais aussi les personnes de l’organisation et les autres patineurs avec qui on partage la même passion, les mêmes rêves et les mêmes “douleurs”.

 

Vos programmes libres sont toujours plein d'originalité, quelles sont vos inspirations?

L’ensemble des spectacles que nous avons vu ainsi que les chorégraphes qui nous accompagnent. Mais nous pensons que c’est surtout notre vision de la danse sur glace qui nous pousse à aller chercher notre plaisir sur glace et une histoire à raconter au public. On ne veut pas s’ennuyer sur piste ni ennuyer quiconque !

Comment arrive t'on à combiner exigence technique, performance et expressivité?

Pas de secret : On travaille encore et encore jusqu’à satisfaction. Avec les russes, on segmente beaucoup pour ne faire qu’un ensemble une fois l’heure des compétitions.

Pour vous quelles sont les pistes artistiques que la danse sur glace peut explorer ?

Pour le moment il n’y a pas vraiment à explorer étant donné que le système restreint énormément la créativité, mais peut être l’I.S.U.(Nldr La fédération Internationale des sports de Glace) changera d’objectif a l’avenir. La danse sur glace devrait pouvoir tout explorer, tous les thèmes, toutes les envies… le problème c’est qu’il faut être stratégique aujourd’hui et puis, il faut aussi plaire au public, on ne patine pas uniquement pour soi.

 


 

Interview réalisée par Vanessa Saksik. Crédits Photo : David Legris
Merci à Nathalie et Fabian pour le temps accordé à cette interview et leur gentillesse .

Biographie
Nathalie PECHALAT Fabian BOURZAT EC 2009 CD.jpg

 
Biographie
Nom complet Fabian Bourzat
Nationalité France
Date de naissance 19 décembre 1980(29 ans)
Lieu de naissance Nantes, France
Taille 1,82 m
 
Nom complet Nathalie Péchalat
Nationalité  France
Date de naissance 22 décembre 1983(26 ans)
Lieu de naissance Rouen, France
Taille 1,63 m
 
Meilleurs scores ISU
Danse - score total 194.39 Championnats du monde 2010
Danse imposée 37.75 Championnats du monde 2010
Danse originale 61.83 Championnats du monde 2009
Danse libre 98.09 Championnats du monde 2010
Palmarès
 
Compétition 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Jeux olympiques d'hiver           18e       7e  
Championnats du monde       20e 19e 15e 12e 7e 5e 4e  
Championnats d'Europe         12e 11e F 5e 4e 4e  
Championnats de France     3e 3e 2e 2e 2e F 1er F  
Championnats du monde junior 8e 6e                  
 
Grand Prix ISU 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11
Finale du Grand Prix               6e   3e  
Skate America             3e 2e      
Skate Canada     11e           3e 2e  
Coupe de Chine       7e 7e           *
Trophée Éric Bompard]     9e 8e 8e 5e 7e     2e *
Coupe de Russie           5e   2e      
Trophée NHK                 2e    
Légende : F = Forfait ;

 

 

INTERVIEW STANICK JEANNETTE

 

« On restera toujours de jeunes enfants qui rêvent de belles choses »

 

 

stanick

 

Quelles sont tes impressions à chaud après ce spectacle ?

 

C’est toujours sympathique mais déjà se retrouver avec les collègues comme Marie-Pierre, Surya et  Fernand en dernière minute qui nous a fait le plaisir de venir présenter et en plus de patiner, c'est génial. C’est vrai qu’aujourd’hui les spectacles, ce n’est plus l’activité principale en ce qui me concerne, donc ça reste purement du plaisir. Il n'y a plus les réflexes d’avant mais en tout cas il y a toujours le plaisir de patiner,  ce qui est quand même important. Et puis on sent que les années passent. Mais en tout les cas je pense que dans la tête, on restera toujours des jeunes enfants qui rêvent de belles choses. 

 

 

Justement quand tu repenses à ta carrière amateur, quelles sont meilleurs souvenirs et les moins bons?

 

C’est difficile de choisir sur les bons et les mauvais moments. Bien sûr les titres, les résultats  qu’on peut obtenir, c’est sympathique mais ça a toujours été le chemin parcouru pour arriver aux résultats qui primait. Les plus beaux moments sportifs, c’est l’accomplissement d’un travail et la capacité  de remise à zéro pour repartir et remettre en place un chemin de performance. Les plus mauvais, certainement les blessures et  pas forcement les désillusions politiques de sélection. C’est plus les blessures, d'ailleurs j'adresse une petite pensée pour Brian qui traverse ça. Je me souviens que ma kiné me disait toujours : « Quand t’es  blessé tu as de l’avance sur ceux qui ne le sont pas encore » parce que un sportif qui ne se blesse pas ça n’existe pas.

 

Après ta carrière amateur, tu as crée ta société de production  et tu as aussi été le directeur artistique des "Légendes du patinage" ?

 

Ca faisait plusieurs années qu’on essayait de réunir tous les anciens. On était à deux doigts récemment de le faire, on ne sait pas trop ce que ça va donner mais ce n’est pas évident. On avait réussi à  réunir un certain nombre de patineurs. On  a eu certains problèmes que tout le monde connaît sur cette tournée mais ça c’est les aléas de la production, surtout quand on veut tout faire en même temps. Parce qu’a l’époque quand j’ai commencé "les légendes de la glace" je patinais encore,  donc  on ne va pas revenir sur les  petits problèmes de la tournée. Donc à la suite de ça, j’ai remonté une autre boite Omegashow qui part sur de très bonnes bases. Depuis un an, on ne fait pas que de la production de spectacles mais on exploite aussi des patinoires mobiles. Là, c’est la période : on a ouvert une première hier et on en a encore cinq à ouvrir. C’est une activité qui semble très intéressante et qui prend réellement son sens de par notre implication fédérale, parce que ces patinoires mobiles constituent un réel outil de promotion des sports de glace, parce que les gamins ne viennent pas forcement vers les clubs, c’est à nous d’aller les chercher et les rapprocher des clubs.

 

Dans cette structure, comment interviens-tu? 

 

En fait on essaye de mettre des personnes compétentes et qui ont déjà une connaissance de la glace. On a une équipe pédagogique pour accueillir les scolaires et justement faire en sorte de les réorienter sur les clubs locaux aux alentours des sites. On s'est rendu compte aussi que même dans les villes qui ont déjà des patinoires fixes une patinoire mobile a une répercussion très positive et sur les séances publiques et sur le pourcentage  de licenciés donc c'est un réel outil de promotion des sports de glace.

 

 

 

Tu as aussi été sur Latv.fr quel était ton rôle ?  

 

LATV c'est une vielle histoire C'est très sympathique c'est une autre expérience faut tout faire mon partenaire de l'époque, mon associé avec qui on a crée Omegashow qui est un génie de l'informatique il avait une chaine de télé sur Internet qu'on a développé et qu'on aussi voulu développer pour le sport ce qu'on a fait de manière très amateur  mais bien  avant Ice Network et le principe c'était exactement ce qu'ils font  on avait  juste besoin de signer un partenariat  avec certaines personnes qui ne sont pas aller au bout aujourd'hui LATV.FR spécial patinage serait complètement différente de ce qu'elle était à l'époque on nous a pas suivi donc j'ai changé de direction et je me suis lancé dans les patinoires mobiles.

 

Justement tu parlais des anciens, l’année dernière tu as les a réuni au sein  de l’AAI, ou en est ce projet ?

 

C’est toujours en suspens Malheureusement les journées ne font que 24H00 et Omegashow fort heureusement se porte bien et monte des activités. C'est tout jeune mais en tout cas c'est en train de grandir et donc on ne peut pas tout faire malheureusement je n’ai pas assez de temps pour m'en occuper mais avec Lorie, véronique et Cyril Thirion les quatre personnes avec qui on a travaillé sur l'AAI on s'y remettra peut être en février si Lorie daigne se réveiller (rires)

 

Peux-tu nous parler de ta collaboration avec de jeunes patineurs  notamment Gwendoline Didier, Florent Amodio qu’est-ce que ca t’a apporté,  qu’est-ce que t’as  réussi à transmettre tes élèves ? Aujourd’hui avec quels élèves tu collabores ?

 

Je me suis impliqué vers des personnes qui ont la une sensibilité qui se rapproche de la mienne faut pouvoir avec le temps que j'ai leur apporter quelque chose. Gwendoline c'est le cas c'est une écorchée vive qui a des qualités extraordinaires, une combattante et  c'est vrai que j'aurai bien aimé continuer mais mon carnet ne  me le permettait pas en tout cas pour le faire à fond. Je suis intervenu peu mais très peu avec Candice qui a aussi des qualités fantastiques. Moi je pars du principe que de toute façon vaut mieux avoir plusieurs bonnes patineuses que une. Et c'est vrai que Candice traverse une période très difficile. Je n’ai pas vraiment eu le temps de la coacher à 100% mais je suis juste intervenu un peu sur elle, J'ai travaillé avec Chafik depuis deux et Florent la première année.

 

Tous les deux c'est pour moi des pépites et des potentiels énormes. Un qui est déjà presque éclos et l'autre. Les deux, je pense, réservent de très très belles surprises en peu de temps. Florent déjà et Chafik aussi, il va très très vite dans l'apprentissage et je me régale ! Ce sont deux garçons absolument extraordinaires au niveau des qualités humaines et ces qualités humaines se retrouvent dans les qualités de patinage et justement dans l'honnêteté, qu'ils transpirent et  qu'ils transmettent ça pour moi c'est important. 

 Stanick Jeannette

Quel regard portes-tu sur le patinage français et sur l’équipe de France aujourd’hui ?

 

Je trouve qu'il a une vraie prise de conscience, un vrai renouveau avec l'équipe D.T.N qui travaille très très bien, qui est très dynamique et qui met des choses sur pieds. Attention, il y a aucun résultat immédiat possible; même si dans les petites catégories ou moyennes catégories on voit des choses vraiment très intéressantes On a quand même des très bonnes juniors qui pointent le bout de leur nez je trouve qu'il y a une espèce d'énergie qui se met en place qui est plutôt intéressante pour l'avenir

 

Que penses-tu de l’actuel système de jugement par apport à l’ancien ?

 

A la base, je trouve que ce système est  positif. Déjà de par sa construction on part de zéro et on ajoute, je trouve ça bien. C’est assez juste après je pense qu'il y a pas mal de  réévaluations à faire, de prise en considération du risque ça tout le monde en parle.  Faut débrider un petit peu sur les niveaux. Plutôt positif malgré certains points qui restent vraiment à améliorer comme la prise en considération du risque et un peu plus de liberté sur la créativité.

 

 

Aujourd’hui on constate que le patinage est moins médiatisé ? Comment analyses-tu cela ?

Je vais être assez bref, la société évolue, il faut que le sport évolue en même temps que la société  pour correspondre aux attentes des gens et du public le sport doit évoluer avec.

 

Tu as aussi participé à Holiday on Ice et Skating with celebrity que tires tu de ces expériences ?

 

Ca ce sont vraiment des émissions. C’est  très intéressant, c’est agréable à faire  ca n’a  duré malheureusement qu’une soirée en France ca existe dans 70 pays on est obligés d’aller à l’étranger pour le faire c’est dommage mais c’est vachement sympa 

 

Tu as aussi participé à des projets fédéraux pour promouvoir les sports de glace ?

 

Pour le festival, c’est vraiment en pointillés, c’est pour la promotion. Y’avait l’idée de monter une caravane l’idée de monter une caravane fédérale  qui s’appelait « Le festival de la glace» qui a été revu un peu à la baisse c’est un projet qui se fera dans quelque temps qui est vraiment nécessaire. Comme je le disais tout à l’heure en début d’interview ce n’est pas les enfants qui vont venir les clubs c’est à nous d’aller vers eux.20.00 licenciés pour 1 million 300.00 pratiquants ca peut plus durer.

 

Pour clore cette interview quels sont tes projets ?

 

A court terme j’ouvre toutes les patinoires en ce moment et on va faire des inaugurations dessus  on a des spectacles avec Surya donc on va prendre la route ensemble sur les patinoires mobiles. A long terme développer donc ces projets de promotion des sports de glace à travers ces patinoires sur d’autres périodes que l’hiver.

Interview réalisée par Vanessa SAKSIK le 29 Novembre 2009

INTERVIEW SURYA BONALY

Surya

 

Première question quels sont vos sensations a chaud après ce spectacle et aussi de retrouver le public français ?

Très très bonnes, je viens quand même assez souvent patiner en France mais c'est vrai que très rarement sur Paris. La plupart du temps, je viens pour a tournée des équipes de France qui s'appelle «Les étoiles de la glace» mais c'est vrai que je vais plutôt en dehors des grandes villes donc Paris , c'est vrai que le public me connait ici.

Justement quelle est votre actualité?

Je fais des tournées un peu partout dans le monde, il y a deux semaines j'étais à Nice après j'entraine beaucoup donc après c'est vrai que je jongle entre les galas et les compétitions de mes élèves j'étais a Nice, maintenant ici et après je vais aller au Perreux dans une semaine je pense après je vais en Espagne et avec les vacances de Noël qui arrivent il y a aura un peu plus de spectacles car c'est les fêtés, et après normalement je ferais Courchevel et après je retourne aux États-Unis

Aujourd'hui vous effectuez toujours des prestations de haut niveau et des figures spectaculaires comme le back Flip, quel est votre secret ?

Pour garder la forme , il faut rester toujours , toujours à s'entrainer, j'ai toujours la chance de faire des spectacles ça permet de garder la condition physique par que c'est vrai que dés qu'il y a moins de spectacles, c'est un peu plus dur comme la c'était l'été donc mon dernier asse beaucoup de temps spectacle c'était au mois d'août et depuis j'avais plus rien eu et depuis Nice ça fait deux semaines mais c'est long même si m'entraine à la maison une fois de temps en temps.

C'est vrai que c'est dur de garder la forme, surtout que j'entraine donc je passe beaucoup de temps à enseigner et donner mon temps aux autres et ça fait un peu moins les jours de s'entrainer trois fois par semaines si j'étais à la maison et que j'ai pas de spectacles et si j'ai des spectacles c'est vrai qu'après comme on travaille tous les jours, qu'on fait un spectacle par semaine voir par jour sur des tournées c'est vrai que ça fait entrainement déjà comme de toutes les façons on a une heure d'entrainement avant le spectacle puis après le spectacle , ça fait deux heures donc on est tout le temps sur la glace à patiner pour moi c'est vraiment un truc qui fait réussir

Quand vous repensez aux difficultés que vous étiez capable de passer en compétitions, que vous dites vous ?

Je me dis que c'est c'est ça la clé c'est l'entrainement, il faut s'entrainer au minimum 4 heures par jour ça permet de garder la forme et d'être au haut niveau et c'est la chance des gens d'aujourd'hui qui font des compétitions internationales ce qui qu'on est imbattable quand on commence à moins s'entrainer c'est plus difficile moi c'est vrai qu'avec mon expérience j'ai plus de savoir, heureusement donc après on peut plus réfléchir un peu plus et pis c'est vrai que ça marche

Vous avez suivi la compétition à Bercy quelles ont été vos impressions sur le patinage artistique d'aujourd'hui et plus particulièrement sur la catégorie féminine, notamment sur Yu Na Kim ?

De manière générale , je trouve que ça a changé par apport à avant, du temps où je patinais, changer je sais pas comment on pourrait dire à la fois c'est bien et à la fois j'étais contente dans le temps ou je le faisais parce que dans le temps, moi avec ma génération on avait es des compétitions qui étaient très agressives où tout le monde était obligé de faire des triples-triples de partout, de se battre.

Aujourd'hui et c'est très difficile à la fois plus facile mais c'est juste les cinq premières qui sont exceptionnelles et puis c'est tout mais à la fois avec le nouveau règlement qui a changé c'est plus difficile. A la fois c'est bien , mais à la fois c'est aussi rébarbatif, quand on voit 20 patineuses qui essayent de faire la même chose pour essayer d'avoir le niveau 4. C'est vrai qu'a la fin c devient un peu ridicule et y'a moins d'originalité

Quelles ont été vos impressions sur Yu Na Kim qui a remporté le Trophée Eric Bompard ?

C'est une bonne patineuse, y'a rien à dire elle est parfaite toutes les patineuses asiatiques sont très bien je sais pas si on peut dire que c'est parce que les patineuses asiatique ont une forme physique différente des autres et d'une c'est vrai que leur régime d'entrainement est différent par apport à un européen ou autre on a vu en Asie ça rigole pas et d'autres choses comme ça avec le professeur je pense que ça fait que faut être strict à l'entrainement pour des bons résultats

Que pensez-vous du système de jugement actuel ?

Je sais pas où on est est parce c'est vrai que je commence un petit peu maintenant comme j'entraine de plus en plus et que c'est la première compétition internationale à laquelle j'ai assisté, vraiment voir une compétition comment ça marcher à Bercy mais c'est vrai que c'est assez compliqué et pour l'instant je peut dire que je suis assez perdue et je comprend pas c'est encore difficile et c'est dommage car dans le temps c'était bien quand on voyait quel juge de quel pays mettait quelle note

Maintenant c'est vrai que les notes sont dans un ordinateur que l'on sait pas du tout de qui ça vient et on a une note qui sort d'un ordinateur et on ne ait pas d'où ça vient, 152 points on sait pas ce que ça veut dire vraiment et c'est un peu du chinois quoi et c'est vrai que pour le public pour les gens qui connaissent absolument pas le patinage , qui sont devant leur télé c'est encore pire je trouve. Et c'est un peu dommage parce que ça fait perdre des dizaines de spectateurs qui pourraient être des vrais fans et qui se perdent assez rapidement.

Vous entrainez aussi des patineuses, pouvez vous nous en parler ?

Je sais pas, j'essaye juste de donner mon savoir après 30 ans de patinage d'expérience, c'est vrai que j'ai pu acquérir quelque chose qui est assez exceptionnel et c'est vrai que ce serait dommage de pas le donner à quelqu'un peut-être qui en a besoin. Je pense que c'est difficiles, après bien sur y'a des patineurs qui sont plus doués que d'autres mais ça dépend juste de la volonté et de pouvoir être au haut niveau et de recevoir 

Parce que l'on peut donner, donner mais c'est vrai que c'est l'on est pas à l'écoute, qu'on peut pas recevoir en tant qu'élève c'est difficile quoi et ce pour n'importe quel pays. J'ai la chance d'être là ou j'en suis parce c'est vrai que reprendre à zéro et commencer et être à un niveau normal et devenir au top c'est autant de moments de temps, d'années, de courage et de régularité dans l'entrainement et tout ça.

 Avec le recul, quels sont les meilleurs moments et les pires moments de votre carrière amateur ?

Positif bien sur Positif parce que c'est vrai que j'ai eu une chance inouïe d'avoir pu faire mon sport et vivre ma passion assez longtemps et d'avoir eu des fans des gens qui m'ont bien et qui m'ont encouragé qui ont été derrière moi, jusqu'au bout, après c'est vrai que j'ai la chance d'être au niveau olympique parce que on peut aimer le sport on peut aimer faire sa passion mais ne pas arriver au top mais j'ai eu la chance d'avoir la fin.

Ça, C'est une chance inouïe et c'est vrai que je ne le regrette absolument pas. C'est vrai que qu'on est en forme, qu'on s'entraine et tout ça qu'on a 4/5 heures par jour d'entrainement on est que lundi et que la semaine est longue c'est vrai que c'est difficile. Ne pas avoir de vacances, et tout faire pour réussir c'est beaucoup de sacrifices mais bon c'est vrai qu'a la fois on est content Pour la famille pour soi-même c'est exceptionnel.

On sait comme on dit, Il y eu des bons cotés et des mauvais coté le bon coté c'est vrai que pour la première fois, une japonaise championne du monde c'était encore du jamais vu d'être au Japon et gagner là bas sur place, c'est vrai que ça devait se faire sur place. Et à la fois c'est vrai que le mauvais coté, je l'aurais mérité mais bon c'est comme ça à la fois, je me dis que je préfère être une championne qui a vraiment normalement mérité d'être championne qui a pas gagné mais qui dans la tête des gens de millier de personnes on sait c'est elle qui avait gagné que d'être une championne qui gagne, a piqué une place et qui ne la méritait pas, mais ça arrive souvent dans le monde du patinage ou dans d'autres sports

A un moment vous désiriez revenir à la compétition pour représenter la France, pourquoi n'avez pas vous pu finalement faire ton come-back ? Vous a-t'on empécher de revenir ?

On m'a coincé bêtement avec un questionnaire on m'a demandé avez vous déjà fait des compétitions professionnelles ben oui ben voilà quoi et j'étais coincée même si ca faisait quatre ans que je avais arrêté la compétition professionnelle et bien ça a pas marché, je sais qu'au début ça faisait partie des contraintes dans le temps de dire si vous faites pas des compétitions pendant 4 ans ou 2 ans après vous pouvez recommencer

On a fait ou on l'a pas fait je sais pas j'étais pas dans les bureaux je sais qu'il y a eu un peu de relations car on quand même s'est occupé du papier tout de suite mais bon a part ça c'est vrai que la décision et personne aussi n'a fait la demande particulière après on a pas fait la demande

surtout que c'est le seul sport en patinage ou l'on est professionnel ou amateur et ou n'a pas le droit de revenir à la compétition dans les 2. En hockey en plein de sports et même en tennis ou autre chose, les gens gagnent un argent fou en tant que professionnels, y'a même des équipes ou ils gagnent des milliards et après ils ont le droit de faire des jeux olympiques quand c'est la saison olympique et nous en patinage artistique on a ce règlement qui est coincé et fermé, on a pas le droit de demander de changer 

Vous vivez depuis maintenant plus de 10 ans aux États-Unis, comment se passe la vie la bas ? Pour vous qu'est ce qui différencie la France des USA par exemple au niveau es shows et plus généralement au niveau de la vie? 
 
La différence aux états-unis c'est que le pays est grand, donc y a du travail, de toute manière, partout, la différence aux États-Unis c'est que les gens sont pas jaloux si vous faites un gala ou plusieurs, on va pas vous dire, pourquoi t'en fait autant, qu'est ce qui te prend, ou si d'un coup vous gagnez au loto tout d'un coup on va pas vous faire la gueule le lendemain, ni vos voisins, ni personne. Personne va être jaloux comme le sont les français, ça déjà c'est une liberté qui est plus agréable aux états-unis, on se sent pas épié gêné comme on est en France

Si demain, je gagne au loto et que si j'achète une Ferrari on va me dire qu'est ce qui passe y'a un truc bizarre alors qu'on états-unis c'est bien vu tout le monde est content, tout le monde va faire un tour j'aimerais bien avoir la même si je travaille c'est pas la même ambiance après la bas si on a envie si on de l'espoir et que l'on veut être battant et que l'on veut gagner sa vie, les gens font tout pour vous aider alors qu'en France.

Vous avez également écrit «l'enfant du soleil» qu'est ce qui vous a avez motivé à écrire ce livre? Aujourd'hui comptez vous écrire un nouveau livre ?

Oui bien sur un projet , avant d'arrêter de patiner avant que ma carrière s'arrête, je pense faire un deuxième livre mais le temps me manque c'est ça le problème sinon je l'aurai déjà fait mais de voyager toujours dans tous les pays du monde avec tous les décalages horaires c'est difficile d'être lucide, de se mettre à table et d'écrire mais c'est vrai que ça vaut le coup de le faire et que j'ai plein de choses à raconter mais bon c'est vrai que j'aimerais en faire plusieurs mais je veut faire quelque chose d'intéressant mais bon ça prend du temps moi j'attendais d'avoir un peu plus d'expérience, peut-être de choses à donner et de faire peut être rêver les gens ou juste passez un bon moment en lisant le livre.
 

Vous avez aussi participer à une campagne pour la PETA, pouvez vous nous en parler ?

J'ai toujours eu l'instinct quand j'étais gamine d'aimer de protéger les animaux et tout ca donc c'est important c'est bien d'être star, célèbre mais c'est bien aussi de donner quelque chose en retour pas juste e recevoir mais donner. Donner c'est essayer d'aider les gens, essayer de faire quelque chose qui fasse partie e notre monde. Notre monde est grand et beau et il y a pleins de choses intéressante, si personne ne s'occupe de ces choses et est égoïste, ça marche pas,je pense; que ce soit pour les animaux, les êtres humain, je pense que chacun doit donner n peu de sa part. Recycler c'est important, même si les personnes pensent que c'est nous de le faire, y a peut-être 10 000 personnes qui vont dire la même chose. Si chacun fait un petit peu peut -être que le monde sera mieux un jour et que l'on aura plus de place. Il y a plein de choses comme ça qui feront que le monde , que l'environnement soit meilleur. C'est vrai que les animaux au jour d'aujourd'hui pour les animaux et la fourrure on a un monde suffisamment moderne pour pouvoir avoir des habits synthétiques, des copies ou quelque chose de plus qui sont aussi belles et aussi chaudes, et qui tiennent chaud en hiver. Et puis maintenant avec le réchauffement de la planète on a plus besoin de mettre de la fourrure

Au delà d'un magnifique palmarès, vous avez vraiment marqué votre sport , votre époque et au delà comment l'expliquez-vous ?

Vous savez quand je patinais, je pensais pas  : je vais faire encore un podium pour que ça fasse le dixième et tout ça ... C'était juste un challenge pour moi et si je pouvais réussir, c'était un challenge personnel. C'était pas : ce serait bien d'avoir le dixième titre, le cinquième titre et tout ça. C'est vrai qu'après avec le recul, les gens disaient ben oui si t'avait fait le sixième, tu aurais été la première à être six fois championne d'Europe. Et bien ça c'est pas fait, déjà cinq c'est quelque chose d'exceptionnel !  La sixième fois, j'ai raté de peu, de quelques centièmes, je me suis fait battre mais bon j'ai pas fait n'importe quoi, j'ai fait des erreurs et puis voilà, c'était pas mon objectif. La seule chose, c'était de faire tout pour être au meilleur niveau au top et d'avoir un objectif en e disant j'ai un mois pour me préparer, avoir les jeux olympiques ou les championnats du Monde, et tout faire pour et c'est ça quand bien quand on est amateur et qu'on fait de la compétition, c'est de pouvoir se dire qu'on se donne un challenge, il reste plus que quinze jours, il faut que je fasse ça je suis la et ça c'est bien

Depuis plusieurs années on constate une baisse de la médiatisation (ex: diffusions TV ) du patinage malgré des résultats?

En fait , je pense que le monde du patinage à la période où j'ai patiné était bien. Les champions de la génération avant moi étaient champions mais bon pratiquement un mois après on les oubliait. Ma période c'était une période vraiment bonne parce que le sport devenait moderne et que les gens étaient énormément devenu fans de patinage que ce soit au niveau français ou international et c'est important ça et donc a fait que ça attirait les médias et que les médias s'arrangeaient pour être sponsors ou faire plein de choses, le patinage était devenu hyper-médiatisé dans les années 80.  Malheureusement avec la crise économique et même avant je pense qu'il y a eu un ras le bol que le patinage est devenu un peu rébarbatif pour certains, pas pour tous mais pour certains qui préfèreraient malheureusement voir du football ou du hockey.
 

Quels sont vos projets

A court terme, on va finir la fin de l'année 2009 en faisant es petits galas pendant les vacances puis après on va  repartir aux États-Unis et au Canada et en Espagne et après ça j'espère recommencer la saison en espérant qu'elle sera plus fructueuse en travail var c'est important surtout quand on fait du sport et que quand on fait ce métier,on essaye toujours d'avoir du travail malheureusement c'est pas toujours facile surtout en ce moment avec la crise économique c'est difficile mais bon j'espère qu'avec les Jeux Olympiques ça va redonner de l'élan et que le sport sera devenu médiatique et que les gens auront envie d'assister à des spectacles un peu partout dans le monde.

Interview réalisée par Vanessa SAKSIK le 29 Novembre 2009




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