INTERVIEW SURYA BONALY

Elle est encore aujourd'hui l'une des patineuses françaises les plus populaires. Cette année, Surya Bonaly est l'une des stars à l'affiche du nouveau spectacle d'Holiday On Ice. Nous l'avons rencontré.

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Surya, qu’est-ce vous a motivé pour participé à Holiday On Ice ?   
C’était la célébration des 70 ans, je pense que c’était sympa de réunir les quatre anciens champions français, ça tombait bien car je n’avais pas de demandes de spectacle à ce moment-là et puis franchement tant qu’on est encore capables, il faut y aller. C’était le moment ou jamais. Holiday On Ice fait toujours quelque chose de spécial pour célébrer ses anniversaires tous les 10 ans ou 20 ans, j’avais déjà fait les 50 ans et je rêvais de revenir.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos numéros dans le spectacle ?
En première partie, j’ai un numéro qui est vraiment spécial puisque c’est un souvenir, un petit clin d’œil à mon programme espagnol quand j’avais mon costume Christian Lacroix. Je pense que c’est sympa d'avoir repris ce programme et que les gens s'en rappellent. C’est spécial parce qu'Holiday On Ice a tout fait pour avoir et l’accord de Christian Lacroix pour refaire la copie identique du costume. En deuxième partie, j’ai un programme qui va avec le spectacle qui était déjà incrusté avant, ça s’appelle «La vie de Paris ». Ce qui est plaisant dans ce numéro, c'est de pouvoir patiner avec les autres patineurs du chorus.


Comment décririez-vous l'expérience d’Ice show et quel souvenir en gardez-vous ?
Agréable parce que déjà, on était devant un public français, à Paris où on a passé trois mois à travailler avec eux sur place. L’idée était sympa, le projet était spécial. C’était la première fois que ça arrivait de passer à la télé autant de temps et d’avoir un prime à nous où on parlait que de patinage. C’était vraiment quelque chose de sensationnel et puis j’ai eu la chance de pouvoir travailler avec une bonne équipe. Romain Gazave, mon chorégraphe avait des bonnes idées et on a bien travaillé ensemble, on était vraiment un bon binôme. Dans les célébrités, j’ai eu de la chance, avec Florent Torres, j’avais le meilleur patineur que je pouvais souhaiter pour moi. En plus, c’était un bon acteur, un bon chanteur enfin tout et je suis vraiment contente d'avoir travaillé avec lui.


                                 

Quelle est votre impression sur les derniers Jeux Olympiques, en particulier à propos de la compétition féminine ?

A vrai dire, la compétition des filles, c’est ce que j’ai regardé le moins car j’étais en voyage et donc c'était vraiment par épisode. J’ai vu les meilleures mais j’ai raté les russes. A ce moment-là, j’étais aux États-Unis et là-bas, ils ne montrent que les américaines. Là- bas même si vous êtes forts, ils ne vous montrent pas donc je n'ai pas pu voir les autres. J’ai également pu regarder la finale avec toute la troupe d'Holiday On Ice sur des Ipad .pendant qu'on était en répétitions en Allemagne. C’était sympa mais ce n'est pas comme quand on est sur place et puis comme j’avais déjà raté le programme court, j’ai eu du mal à me mettre dedans.

D’une manière générale, que peut-on améliorer dans le patinage aujourd’hui ?

En fait, il n'y a pas grand chose à modifier car il n'évolue pas énormément avec les règles qui régissent ce sport actuellement. Personne n’a créé de mouvement ou quelque chose en patinage depuis des années et des années. Certes on voit les pirouettes cambrées, les charlottes mais bon il n'y a rien de nouveau, donc à la fin c’est un peu rébarbatif. C’est toujours la même chose fait par d’autres patineurs, mieux fait ou plus assoupli, la pirouette Biellmann, elle a été faite il y a plus de 30 ans et on la voit sous toutes les coutures mais c’est la même pirouette.

Il faudrait plutôt assouplir le règlement pour ne pas avoir 50 programmes avec 50 filles qui font les mêmes éléments, à la fin c’est lassant. Quand on est vraiment attentifs qu’on regarde les patineurs qui se donnent du mal mais qui sont obligés d’avoir le même élément pour avoir une note élevée, et qu'on l’a vu 50 fois c’est un peu embêtant. Je pense qu'on devrait remettre le 6.0 parce que ce système de notation était plus agréable, plus compréhensible aussi. D'une part, on se sentait mieux de savoir qu’on avait la note du juge russe ou d’un autre pays avec un 4.7 alors que là on ne sait pas qui a jugé ou qui a fait quoi.

D'autre part, même pour le public, c’est incompréhensible. Par exemple, quand on dit untel a reçu 75 points pour le programme court et 275 points au total, même moi qui suis patineuse, je n’ai rien compris; il faut suivre et c’est compliqué. Si on n’a pas vu le programme court, ça veut dire qu’au long on est perdu puisqu’en fait on comptabilise le court et le long, ce qui fait un total énorme et on met des années à comprendre. Çà ! ç'est ce qui fait partir le public et c’est dommage parce que ça rend le téléspectateur un peu ignorant et bien sûr il se détache de ce sport et il préfère aller voir ailleurs.

                                

Quel est votre sentiment sur les résultats tricolores aux J.O de Sotchi ?

C’est dommage pour les danseurs Nathlalie Pechalat et Fabian Bourzat mais à la fois je le savais depuis longtemps qu’ils n’allaient pas avoir la médaille parce que malheureusement on était en Russie. Tant mieux pour les russes. Depuis le mois de septembre, cette intuition s'est renforcée parce qu' on savait qu'il y aurait sûrement un couple russe qui allait leur passer devant même s'ils excellaient. Sincèrement, ils ont patiné vraiment divinement, j'ai pu voir leur prestation car aux États-Unis la danse sur glace c'est vraiment reconnu donc on montre tout le monde et il y a beaucoup de champions russes, américains et canadiens. Du coup, on a montré les français et tout le monde disait que c’était vraiment extraordinaire qu’ils avaient du mérite et qu’ils avaient quelque chose de spécial mais malheureusement sur le sol russe ça ne l’a pas fait.

Sinon pour les autres français, c'était certain qu’on n'allait pas avoir de médailles. Brian, il a fait son maximum, il a bien fini et il s’est donné du mal mais évidement c'était pas suffisant pour avoir médaille aux Jeux. C’était un leurre s’il le croyait. C’est vrai qu’il faut être positif et se dire « Oui je vais bien patiné, j’aimerais avoir une médaille» mais il faut faire la différence entre les rêves et la réalité. En plus, cette année les patineurs étaient vraiment à un niveau élevé extraordinaire, tout le monde était là au rendez-vous, les japonais, les russes, les canadiens, c’etait incroyable parce que les dix premiers pouvaient avoir une médaille.

Concernant Florent Amodio, il lui faudrait un coup de pied aux fesses, qu’il aille s’entraîner et qu’il revienne l’année prochaine car d’un côté j’ai été tout (patineuse, coach,etc...) on peut avoir des problèmes d’entraîneur,  des problèmes à la maison, on ne sait pas se passe mais sur la glace, il faut faire le travail, entraîneur ou pas. Je pense qu'il faut qu’il fasse un stage ailleurs, qu’il arrête de patiner pendant un an et qu’il revienne avec une nouvelle tête, ce n'est pas possible d’arriver aux Jeux Olympiques et de faire des simples ou des doubles quand on te demande des triples ou des quadruples, c'est inadmissible enfin pour moi.

Interview réalisée par Vanessa Saksik le 7 Mars - Crédits Photos Olivier Brajon


INTERVIEW ROHENE WARD

Rohene Ward is one of the principal of «Platinium» the new show from Holiday On Ice and the choreorapher of Jason Brown, the new rising star of american figure skating. Interview with a very talented artist.

 

                    Photo: Retrouvez cet après-midi notre interview avec Rohene Ward

Can you introduce yourself and tell us in some words about your career untill now ?

I grew up in Minneapolis, Minnesota (U.S.A) . Concerning my background, my father is african-american and my mother is puerto-rican . I currently reside in Colorado Springs teach full time when I am at home. I am skating since the age of 8, I started with hockey and then moved on to figure skating. I competed in figure skating for 22 years and I have participated  in Holiday On Ice for 4 years. Aside from my 22 years of skating, I trained ballet for seven years intensively. The best moments of my career have been competing on tour and I haven’t really worst moments.

You already took part of the cast of Holiday on ice, why do you choose to come-back for this new show ?

It’s the seventh anniversary, that’s a big deal and  I know that Surya and Phillipe will be in the show. I worked with them previously and that’s pretty cool to think I am gonna to be in the show again. Obviously with the seventh annniversary, you have to finish up with skating. I love travelling and I love performing so it was a win-win situation.What was nice about my experience with Holiday on Ice was that since I love performing, it’s great that  I don’t have to play a character, I just have to be me, myself. I have a gift and I can share it.

You are the choregrapher of Jason Brown since 2008 what can you say about this collaboration and his evolution?

Well that’s another story, me, Jason and Kori I think we are a very cohesive family. We get along very well if you were to walk in on us we would be laughing, like the thing we do most often is laugh. I think that shows a lot about the integrity of what we do with Jason and our students. You know he’s a great kid and as far as his programs are concerned, after working with him, I was just brought in to help develop another side of his skating. Every  year, we pick programs that are very different from the year before so we can challenge him in another way and you know the last one I think was a huge surprise and it was hard for him and for us.

         

How did you choose Question of U (SP) and Riverdance (LP) for Brown?

For the short program, we wanted something like psychedelic and funky. It’s the only program he every kept for 2 years… he had it the year before I didn’t feel that he really did the program justice yet. I felt like he could still grow some more and kind of play the character a little bit better. So, he kept it for the olympic year….it was phenomenal by the second year, he really like understood the music and the edge to it.
For the long….. I just had a moment….woke up out of my sleep and I said I know what it is. I saw them standing before he finished in my dream, I was like
« ok, this is what we’re going to skate… ». They are going to be standing before you finish and that’s what they did at nationals. It was crazy, like how I saw it and when I told him what it was, he had never even heard of Riverdance. And he said what’s that ? I said « you never heard of River Dance ?!». So we went through this whole thing and Youtubed it; called his mom and said you tell him what River dance is and she said « Oh my god I love riverdance» and the rest is history

What is your own vision of choreography ?

My thing is when I create choreography or when I am doing pieces for people I don’t think about competition. I am just listening to the music and my body tells me what to do. If doesn’t work we change it or we’ll simplify it but for the most part, they usually do the best they can to do whatever I ask them to do. But it all comes from inside…you give me a piece of music and I hear and it will tell me what to do. I don’t even know how to explain it, it’s very organic. I have background in hip-hop ballet, modern jazz...a very wide range of things to pull from…..but naturally I just pull from things that are organic and what my body tells me to do.

What are your favourite figure skaters  ?

John Curry as artist was my favourite and as athlete is Surya Bonaly I folllow her since the very begining of my career she has always been the athlete of the decade.

What do you think about the artistic side of today figure skating ?

I think what people forget is that we are athletes but we are also performers and something we teach our students right away is yes,you are an athlete first and second you are a performer.When you’re competing, you are competing for a place to qualify but you still have performing, some people forget that we’re performing while competing and they only focus on the technical things. You know for me it has to be a whole thing, you can be an athlete and be a performer and thats it's so difficult about skating.

Most athletes get to be just to be athletes.all you have to do is run up and down the court, shoot the ball, you know you have to look good, smell good and have to look the part… it’s a whole package. Some people forget about the package to it and the significance of creating something and trying to touch people. Whether it’s making them feel happy or makes them feel sad…drawing some kind of emotion out of people. And I think that’s what I’m here for…I’m here to pull all the emotion out.

Interview
by Vanessa Saksik on  March,7,  2014 - Photos By Olivier Brajon All rights reserved


                 INTERVIEW ROHENE WARD

Il est l'un des principaux du nouveau spectacle d'Holiday On Ice et le chorégraphe
de Jason Brown, jeunes star montante du patinage  américain. Rencontre avec un artiste très talentueux.

 
         

Pouvez-vous vous présenter et parler de votre carrière en quelques mots jusqu'à maintenant ?

Je m’appelle Rohene Ward, je suis américain et j'ai grandi à Minneapolis dans le Minnesota. Concernant mes origines, mon père est afro-américain et ma mère portoricaine. J'habite actuellement à Colorado Springs où j'enseigne à plein temps quand je suis à la maison, c'est à dire quand je ne suis pas en tournée sur des spectacles). Je patine depuis l'âge de huit ans, j'ai commencé par le hockey sur glace et ensuite je me suis mis au patinage artistique. Je fais de la compétition depuis 22 ans et je suis sur Holiday on Ice depuis quatre ans. En parallèle de mes 22 années de patinage, j'ai fait beaucoup de ballet pendant 7 ans. Les meilleurs moments de ma carrière ont été de patiner sur des tournées et je n'ai pas vraiment eu de pires moments dans ma carrière.

Vous avez déjà fait partie de la troupe d'Holiday On Ice, pourquoi avez-vous choisi de revenir pour ce nouveau spectacle ?

C'est le soixante-dixième anniversaire d'Holiday on ice et ça ce n'est pas rien et puis je savais que Surya et Philippe seraient dans le spectacle; j'avais déjà travaillé avec eux avant et je dois dire que c'était super. En plus, pour ce soixante-dixième anniversaire, je me devais d’être dans le spectacle. J'aime voyager et faire des spectacles alors c’était une situation gagnant-gagnant. Ce qui bien dans mon expérience avec Holiday On Ice, c'est que j'adore faire des spectacles donc c'est génial parce je n'ai pas à jouer un rôle, j'ai juste à être moi-même et ça c'est un cadeau que je peux partager.

Vous êtes le chorégraphe de Jason Brown depuis 2008, que pouvez-vous nous dire de votre collaboration et de son évolution?

Jason, Kori (la coach de Jason Brown) et moi, je pense qu'on est comme une une «famille» très unie. Nous nous entendons très bien et la chose qu'on fait le plus c'est de rigoler. Je pense que ça montre vraiment l'intégrité de notre travail avec Jason et nos élèves, vous savez c'est un garçon super et en ce qui concerne ses programmes, en travaillant avec lui, je l'ai juste aidé à développer un autre aspect de son patinage. Chaque année, on fait des programmes qui sont très différents d'une année sur l'autre alors c'est une autre manière de le challenger. Vous savez cette année je pense que c'était une grosse surprise et que c'était dur pour lui comme pour nous.

    

Comment avez-vous choisi les musiques de Question of U de Prince (programme court) et Riverdance (programme long) pour Jason Brown ?

Pour le programme court, on voulait quelque chose de psychédélique et funky. C'est le seul programme qu'on a gardé pour deux ans car il l'avait déjà l'année dernière mais je n'avais pas vraiment l'impression qu'il ait patiné le programme avec justesse jusqu’à maintenant (ndlr la saison dernière). Je sentais qu'il pouvait le faire mûrir encore et jouer le personnage encore un peu mieux alors il l'a gardé pour l'année olympique et ça a été phénoménal, maintenant il comprend vraiment la musique et comment la patiner.

Pour le long, j'ai eu juste un moment où je me suis réveillé pendant mon sommeil et j’ai dit je sais ce que ce sera. Dans mon rêve, j'ai vu le public applaudir Jason avant qu'il ne termine son programme alors j'ai dit à Jason et Kori, «OK c'est ce que nous allons patiner et vous verrez le public se lèvera avant qu'il ne termine» et c'est ce qu'ils ont fait aux nationaux (championnats des États-Unis, ndlr). C'était fou car quand je lui dit ce que c'était, il n'avait jamais entendu parler de Riverdance et il m'a dit «C'est quoi ?». Je lui ai dit «Tu n'as jamais entendu parler de Riverdance !?» Alors on a été l'écouter sur Youtube puis on a appelé sa mère. Je lui ai dit qu'on avait choisi Riverdance et elle a dit, « Oh mon Dieu, j'adore Riverdance » et le reste fait partie de l'histoire.

Quelle est votre propre vision de la chorégraphie?

Quand je crée une chorégraphie pour moi ou des morceaux pour des gens, je ne pense pas à la compétition, j'écoute juste la musique et ce que mon corps me dit de faire. Si ça ne marche pas, on change ou on le simplifie mais la plupart des élèves donnent le meilleur d’eux-mêmes pour faire ce que je leur demande de faire. Mais tout vient de l'intérieur...vous me donnez un morceau de musique, je l'écoute et ça me dit ce que je dois faire. Je ne sais comment l'expliquer, c'est très organique. J'ai fait beaucoup de choses du hip-hop, du ballet, du modern-jazz et ça me permet d'avoir un large éventail de choses que je peux utiliser... mais naturellement je m'inspire juste de ce qu'il y a en moi et de ce que mon corps me dit de faire.

Quels sont vos patineurs préférés?
Je dirai qu'en tant qu'artiste John Curry était mon préféré et en tant qu'athlète c'est Surya Bonaly, car je la suis depuis les tout débuts de ma carrière et pour moi elle sera toujours l’athlète d' une décennie.

Que pensez vous du coté artistique du patinage d'aujourd'hui?

Je pense que ce qu'oublient les gens c'est qu'on est des athlètes mais qu'on est aussi des interprètes. Ce que l'on enseigne à nos élèves, c'est oui tu es d'abord un athlète et ensuite un interprète. Quand vous faites de la compétition, vous le faites pour avoir place qui vous permette de vous qualifier mais vous devez toujours interpréter. Certaines personnes oublient que nous devons interpréter tout en performant et ils se concentrent uniquement sur la technique. Vous savez pour moi, c'est une chose globale vous pouvez être un athlète et un interprète et c'est ce qui est difficile avec le patinage artistique. La plupart des athlètes sont juste des athlètes, tout ce vous devez faire c'est courir, frapper dans la balle. Vous devez avoir l'air beau, sentir bon, etc... c'est un ensemble. Certaines personnes oublient cet ensemble et le sens de créer quelque chose, d'essayer de toucher les gens, peut-être quelque chose de joyeux ou de triste mais ce qui est important, c'est de créer une émotion pour toucher les gens. Je pense que c'est pour ça que je suis là, pour faire sortir les émotions.

Interview réalisée par Vanessa Saksik le  7 mars 2014 - Crédits Photos Olivier Brajon


Holiday On Ice 2014 : Un anniversaire et des stars

Pour célébrer son soixante-dixième anniversaire, Holiday On Ice s'est offert le mythique quatuor de champions composé de Philippe Candeloro, Surya Bonaly et le couple Sarah Abitbol et Stéphane Bernadis. Un quatuor qui se livre au fil du spectacle entre confidences et figures emblématiques qui les ont inscrit dans la mémoire du patinage français.


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Pour cette célèbre revue sur glace, tout à commencé à Toledo (Ohio) aux Etats-unis, un jour de décembre 1943. Carl Snyder et Donn Arden, les créateurs d'Holiday On Ice ont  donné leur première représentation alors que le monde était en guerre. Depuis l'aventure commencée aux États-Unis a glissé jusqu'en Europe et à travers le monde. Chaque année, le mythique show s'offre de grands professionnels du spectacle et d'anciennes pointures du patinage à l'instar d'Andrei Griazev, un patineur russe qui fut champion du monde junior en 2005 et participa à plusieurs championnats d’Europe et du monde. Le russe qui a arrêté la compétition en 2009 a visiblement apprécié l’accueil du public parisien et a confié « Les français aiment vraiment le patinage alors c'est sympa de patiner ici ». Autre star de ce spectacle intitulé «Platinium», Rohene Ward (voir notre interview ci-dessus) marque les esprits par son style et l'aura qui se dégage de lui. Il épate aussi par sa flexibilité, sa fluidité et sa capacité à exécuter ses sauts dans les deux sens.

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Pour les noces de platine d'Holiday On Ice, Philippe Candeloro officie en tant que maître de cérémonie et donne le ton dés le début mêlant magie et humour. En chef d'orchestre, Candeloro ouvre les festivités avec un opéra ponctué d'un magnifique duo aérien. Une entrée toute en douceur et en romantisme. Le bal se poursuit avec des valses viennoises et se termine sur le dancing des années 40. Dans cette première partie, Surya Bonaly revêt son costume de torero dessiné par Christian Lacroix et fait revivre son programme espagnol qui la fit connaître du grand public lors des Jeux d'Albertville en 1992.

Ce premier acte acte nous offre aussi un retour au berceau d'Holiday On Ice, les États-Unis, avec un hommage au gospel interprété par un chorus de patineurs séduisants. Ce tableau invite «frère Stéphane» «sœur Sarah» et «sœur Surya» à jouer des tours à leur compère Candel  entraînant le public avec eux.
Dans la deuxième partie, l'univers est plus rythmé, plus sombre, plus viril et plus sensationnel aussi à l'image de ce tableau où les effets pyrotechniques impressionnent et où les patineurs réchauffent l'atmosphère. Les 36 patineurs s'essayent avec succès aux célèbres roues et quick lines, grands classiques d'Holiday On Ice.


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Le spectacle nous offre aussi une plongée dans « La vie de Paris » avec un défilé de costumes de différentes époques, portés par des jeunes filles charmeuses, auxquelles Stéphane Bernadis ne tarde pas à succomber....provisoirement pour finalement revenir dans les bras de sa belle Sarah. Au fil de cette deuxième partie, le moment phare est sans doute ce tableau intitulé «Boléro» dans lequel la complicité du trio et leur histoire est bien mise en lumière sur le titre «Je me souviens ». Comme toujours, c'est un final en apothéose qu'offre la plus vielle revue sur glace avec un carnaval brésilien et des costumes grandioses.
Article écrit par Vanessa Saksik - Crédits Photos Olivier Brajon et Mac Matzen

 


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